Il y a longtemps que je n'en avais plus parlé. Depuis deux ans environ que j'utilise le système du bullet journal, après une vie à être résistante aux agendas. Comme beaucoup, je me suis enthousiasmée, j'ai vu grand, j'ai vu délirant. J'ai opté pour des carnets énormes pour pouvoir y intégrer mes notes d'écriture. J'ai tenté le planner pour pouvoir organiser par catégories. Mais cela mobilisait trop de ressources : avoir les bons inserts, ou les fabriquer et passer beaucoup de temps en découpe, difficulté à gérer la double page.
Finalement je suis revenue au carnet et je me suis risquée à investir un des fameux Leuchttrum 1917. au mois d'avril. Bilan depuis : c'est le meilleur système. On ne présente plus les points forts de ce carnet, les pages sont déjà numérotées (honnêtement, quel confort), le carnet s’ouvre bien à plat, le papier en dot grid (mon choix, même si j'aime beaucoup les petits carreaux aussi) et le plaisir d'un objet de qualité.
Je suis aussi revenue aux sources en jouant sur l'adaptabilité extrême du bujo: la possibilité de faire varier le système selon les mois et les envies. J'ai passé l'essentiel de l'année en mode minimal, avec juste un peu de couleur pour donner du relief aux dates et un peu de washi pour indiquer ma double page du mois en court. pour le reste, seulement des to do lists quotidiennes. Et puis ce mois de novembre, une envie de décoration m'a reprise, alors j'ai réinvesti le bujo en modifiant les layouts.
J'ai même retenté pour début décembre d'utiliser des pages hebdomadaires, parce que je m'investis dans davantage de projet avec un timing un peu plus maîtrisé depuis qu'Outre-Temps a trouvé son éditeur.
Pour l'année à venir, je me risque aussi à gérer ce petit tableau ci-dessus, pour avoir un suivi global de mes écritures, en quatre colonnes. Plus, ci-dessous, une page toute simple pour jeter les idées d'articles pour faire vivre gentiment ce blog.
Donc, je retrouve le plaisir de décorer, de remplir, de faire vivre. Pour moi, le Leuchtturm est adopté, pour sa souplesse justement.Je peux l'enjoliver comme le gérer de la façon la plus minimaliste et avoir toujours le même plaisir à le garder partout avec moi. J'ai admis que je ne pouvais pas gratter des lignes et des lignes de plans et de recherches d'écriture, qu'un carnet thématique reste nécessaire pour la gestion des romans et des nouvelles, de la conception à la correction. Mes énormes carnets Hema sont parfaits pour ça. Tout le reste de ma gestion trouve sa place dans le bujo et j'éprouve une sensation d'équilibre. sachant que ces deux carnets ne me quittent jamais. Si vous me suivez sur instagram, vous savez comment je m'assure qu'ils restent bien ensemble en toute circonstance. Bref, un bilan très positif.
Le plus dur sera de choisir la couleur du prochain carnet... ;)
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